Tech : des résultats financiers vertigineux !
Les géants de la tech Alphabet, maison mère de Google, et Meta (Facebook) enregistrent des performances financières incroyables, qui témoignent de l’importance croissante de l’intelligence artificielle dans leurs stratégies respectives.
Au deuxième trimestre, Alphabet a enregistré un chiffre d’affaires de 84,74 milliards de dollars, en hausse de 14 %, et un bénéfice net de 23,6 milliards de dollars, soit une augmentation de 28 %. Cette croissance est principalement due au succès de Google Cloud, dont le bénéfice opérationnel a presque triplé pour atteindre 1,17 milliard de dollars, grâce à l’adoption accrue des services d’IA générative. Malgré une audience forte, YouTube a enregistré un chiffre d’affaires de seulement… 8,66 milliards de dollars.
L’amélioration des outils d’IA, tels que AI Overviews, a stimulé les recherches et la satisfaction des utilisateurs, en particulier chez les jeunes. Cela a conduit à une augmentation des revenus publicitaires, qui ont atteint 48,5 milliards de dollars. Alphabet a investi 13 milliards de dollars dans les infrastructures pour l’IA générative, entraînant une forte hausse des émissions de CO₂. Des mesures d’économies ont été réalisées avec le renoncement à l’acquisition de Wiz et la supprimant des cookies tiers.
De son côté, Meta a réalisé un chiffre d’affaires de 39 milliards de dollars, dépassant les prévisions de 22 %, avec un bénéfice net de 13,5 milliards de dollars, malgré des investissements substantiels dans l’IA. Ces résultats solides sont principalement dus aux performances dans la publicité ciblée en ligne. Pour le troisième trimestre, Meta anticipe un chiffre d’affaires compris entre 38,5 et 41 milliards de dollars et prévoit de continuer ses investissements massifs dans l’IA, avec des dépenses estimées entre 37 et 40 milliards de dollars en 2024.
Si ces deux géants de la tech investissent massivement dans l‘innovation en matière d’IA et valorisent une stratégie axée sur les services cloud et la publicité en ligne, ils soulèvent notamment des questions sur l’impact environnemental accru lié à leurs investissements.